Les festivals de masques et autres fêtes de réjouissance sont devenus des occasions pour certains, de démontrer leurs capacités de nuisances mystiques. C’est ce qui est régulièrement constaté dans le département de Bangolo.
Un jeune homme a été retrouvé mort, les yeux et la langue arrachés. Ces tristes faits se sont produits à Ponan, village de la sous-préfecture de Zéo. Selon notre source, en avril dernier, un festival de masques est organisé à Ponan. Au nombre des festivaliers, figurent des Glaha (masques), venus du département de Facobly. Des masques reconnus pour leurs puissances occultes, dit-on. Et cela, le nommé Doh Yao, originaire de Ponan, lui aussi porteur de masque, va l'apprendre à ses dépens. C'est que, dans la démonstration mystique, il s'attaque à un masque venu de Facobly.
La réplique de ce dernier, dont la capacité de destruction est avérée, est terrible pour lui. Son sort est donc scellé et il va bientôt perdre la vie. Mais vraisemblablement, bien que vaincu mystiquement, Doh Yao n'accepte pas de mourir. Et pour cela, il a une alternative. Celle de faire appliquer son châtiment à un autre. Alors, de ce fait, le vieil homme approche sa sœur du nom de Gbéla et lui demande de lui concéder l’âme d'Apollinaire, son fils unique à elle. Ainsi, il pourra survivre à son sort. En clair, Apollinaire son neveu doit mourir à sa place.
Sous sa pression alors, sa sœur finit par céder. Et en début de ce mois de juillet en cours, alors qu’il se rend dans sa chambre, le pauvre Apollinaire, la trentaine, est frappé d’un violent mal de tête qui finit par l’emporter. Mais voilà qu'avant son inhumation, ceux qui sont chargés de laver son corps, découvrent de graves anomalies. Une sorte de mutilation. C'est que la langue et les yeux du défunt sont arrachés. Ce n'est pas du tout clair.
Alors, le vendredi 15 juillet 2016, n'en pouvant plus de retenir la terrible vérité, la mère du défunt dévoile tout. A la suite de cet aveu macabre, le vieux Doh Yao et trois présumés complices sont appréhendés par les éléments de la brigade de gendarmerie et mis à la disposition du tribunal de Man, où ils sont internés à la prison civile.
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